L’Assemblée améliore les droits à la formation pour les aidants
Adopté par 88 voix contre une, l’amendement permet d' »inclure l’aide apportée par les proches aidants dans les activités bénévoles et de volontariat permettant d’acquérir des droits inscrits sur le compte personnel de formation (CPF) ». Il prévoit que les modalités d’acquisition de ces droits comme leur prise en charge seront déterminées par les négociations de branche.
L’Assemblée nationale a décidé mercredi à la quasi-unanimité d’améliorer les droits à la formation pour les proches aidants, en adoptant un amendement communiste, vu par la majorité et le gouvernement comme « un signal », malgré des « imperfections ».
Ancien rapporteur d’une mission sur les aidants, le communiste Pierre Dharréville a souligné qu’à l’heure actuelle, « aucun dispositif spécifique ne permet de soutenir les droits à la formation afin d’envisager un retour à l’emploi ou une reconversion professionnelle ». Et ce alors que « le rôle d’aidant se traduit bien souvent par un renoncement total ou partiel » à l’activité professionnelle.
Ce porte-parole des députés communistes, qui avait aussi porté une proposition de loi sur le sujet, a défendu « un signal » pour les « 11 millions de femmes et d’hommes concernés », avec cet amendement au projet de loi « avenir professionnel ».
Adopté par 88 voix contre une, l’amendement permet d’inclure l’aide apportée par les proches aidants dans les activités bénévoles et de volontariat permettant d’acquérir des droits inscrits sur le compte personnel de formation (CPF) ». Il prévoit que les modalités d’acquisition de ces droits comme leur prise en charge seront déterminées par les négociations de branche.
Comme la rapporteure Catherine Fabre (LREM), la présidente de la Commission des Affaires sociales, Brigitte Bourguignon, « marcheuse » elle aussi, a estimé qu’il était temps d’avancer, même avec une solution incomplète et imparfaite ». « L’amendement encourage la formation, soutient les aidants et respecte le dialogue social« , a-t-elle ajouté.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a émis pour sa part un avis de « sagesse », jugeant « positif » de « donner un signal aux aidants » au « moment de cette loi d’émancipation sociale », mais pointant des « problèmes » dans la rédaction de l’amendement, notamment sur le financement.
Source : TV5monde.com – AFP