Son rôle :
La personne de confiance, dûment désignée par écrit, a donc une existence juridique et peut au titre de cette fonction, et en tenant compte des souhaits et des besoins du patient :
- assister aux entretiens médicaux,
- accompagner la personne qui l’a désignée dans ses relations avec l’établissement de santé, le médecin, les services de santé
- aider la personne à défendre ses intérêts pour ce qui concerne les décisions relatives à sa santé
- Si la situation le requiert, la personne de confiance se prononcera sur la question de permettre ou non une recherche biomédicale(*) concernant la personne qui l’a désignée, si celle-ci n’est pas en mesure d’exprimer sa volonté.
- Vérifier que les directives anticipées (si elles ont été rédigées) sont bien appliquées
(*)Le Code français de la santé publique définit la recherche biomédicale comme une « recherche organisée et pratiquée sur l’être humain en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales ».
Ses limites :
- le secret médical : être personne de confiance ne donne pas, en soi, accès au dossier médical de la personne. Mais la personne de confiance peut recevoir du médecin les informations utiles lui permettant de soutenir la personne malade.
Toutefois si la personne malade demande l’accès à son dossier médical, elle peut demander à sa personne de confiance d’être présente.
Elle peut également donner procuration à la personne de confiance pour obtenir communication de son dossier médical.
Voir « L’accès au dossier médical »
- La personne de confiance a un rôle consultatif : c’est en dernier lieu au médecin ou à l’équipe médicale que reviennent les décisions.