A Monsieur le Président de la République

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Voici le texte adressé au Président de la République par une grande amie.

Elle parle de son amie Framboise et de sa compagne Dom. C’est le même témoignage que la lettre ouverte à Madame la Ministre Marisol Touraine. Mais mon amie s’est dit : il faut le dire aussi au plus haute de l’Etat. Alors on verra si la Ministre répond, si le Président répond. cela fait 48 heures que les deux envois ont été faits, toujours pas de réactions.

« Monsieur le Président, depuis quelques temps, la situation des aidants est mise sur les devants de la scène. Le sujet semble porteur… Le monde semble découvrir ce que vivent des milliers d’hommes et de femmes…. Plus de femmes que d’hommes d’ailleurs. Voici le témoignage de l’une de ces femmes, une femme en or…. Un or terni par la fatigue, le chagrin. Framboise, nous en avons fait la connaissance par le biais d’internet.

Notre petite communauté d’aidants se retrouve pour discuter, partager dans un groupe fermé sur Facebook. Ces derniers jours, la situation de notre amie et de sa compagne nous a sérieusement inquiétées. Elles se heurtent à l’incompréhension, au silence…. à la solitude. Dans un élan sans doute un peu utopique, nous avons voulu faire connaitre leur témoignage. A qui mieux qu’à des personnes impliquées au sujet de la condition de toutes les femmes envoyer le témoignage de notre amie Framboise… Vous, Monsieur le Président êtes le garant de nos institutions. Il m’a semblé logique, alors que nous envoyons tout azimut le témoignage de Framboise, de vous le communiquer. Framboise ne cherche rien de particulier, juste à témoigner de ce qu’est la vie d’une aidante en quelques lignes où la douleur se mêle au chagrin.

Ces dernières heures, Dom s’est un peu alimentée, alors, nous savons que nous avons eu raison pour quelques heures, quelques lignes d’avoir fait parvenir cette brève missive. Merci à vous Monsieur le Président de prendre le temps de lire le témoignage de notre amie.

Veuillez agréer Monsieur le Président, l’expression de mon profond respect. Denise LEVEQUE« 

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