Je parlais avec une amie aidante, elle a pas le moral aujourd’hui, plein de choses, trop de choses qui lui descendent le moral. Elle me disait :
« j’ai 50 ans, mon mari a fait un AVC et il ne peut plus faire ce que font les autres hommes de son âge, mais moi, j’ai des envies, j’ai envie de vivre. Je ne peux plus me changer les idées, appeler une amie, lui dire si elle a pas envie de m’offrir un petit café ? Sortir même une heure est toute une organisation quasi militaire, il n’y a plus de spontanéité possible, je n’ai pas envie de rentrer dans le moule. Et je pensais: je vois plein de « communiqués » d’associations qui disent qu’ils ont des bénévoles, mais quand on a besoin d’une heure de présence d’un bénévole, c’est loin d’être simple, et la personne ne vient pas au quart de tour. »
Je ne sais pas s’il y a une réponse ou solution qui puisse être bonne aux yeux de mon amie, mais je suis d’accord avec mon amie, elle a raison de vouloir chercher à conserver sa manière de vivre : il n’y a pas à rentrer dans le moule, même si on est l’aidante de son proche. Bises à mon amie. Emilie