Penser à moi ? C’est ainsi que Morine intitulait son billet d’humeur la semaine dernière, soulignant bien que « penser à soi » ne peut pas être une injonction paradoxale, comme nous le répétons souvent.
Penser à soi pour l’Aidant, n’est possible que s’il est suffisamment :
- rassuré sur la sécurité de son proche
- déculpabilisé pour tout ce qu’il ne peut accomplir,
- informé des soutiens auxquels il peut avoir recours
- soulagé, libéré, dégagé, soutenu dans son organisation…
Cela représente un long parcours d’apprentissage, d’essais et d’erreurs, de recadrage…
La journée des Aidants approche. Nous approuvons bien sûr cette mise en lumière des Aidants… Mais nous ne voulons pas que ce soit la mise en lumière d’un jour et l’oubli le reste du temps.
Aussi nous participerons à la Journée Nationale des Aidants, le 6 octobre 2015 par la présentation d’une innovation qui, nous l’espérons, sera un soutien au besoin de sécurisation des Aidants que j’évoquais plus haut.
Pour ceux d’entre vous nombreux qui conservez l’humour et l’esprit du jeu, je donnerai quelques indications :
- vous êtes des milliers à en avoir potentiellement besoin
- c’est un « outil » qui peut contribuer à diminuer le stress de l’Aidant
- et qui limite le risque de rupture du maintien à domicile du proche…
- permet la mobilisation d’un réseau
- valorise le rôle de l’Aidant…
Et si le cœur vous en dit, vous pouvez nous poser des questions … à condition qu’on puisse (afin de ne rien dévoiler à l’avance) y répondre par oui ou par non… ou par un joker !
Pascal Jannot