Quand les aidants du Québec appellent un chat un chat !

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Voici ce qu’on peut lire sur la présentation d’un groupe fermé Facebook au Québec ! Quelque chose dont nous pourrions utilement nous inspirer tellement cela me semble totalement transposable mot pour mot !

«On ne choisit pas de devenir aidant naturel, on le devient par la force des choses… Vous prenez soin d’un conjoint, d’un parent, d’un enfant affecté par la maladie ou un handicap ? Pour observer ensemble la réalité des faits, approfondir nos connaissances, partager nos réflexions et faire avancer notre cause, je vous propose de vous joindre à ce groupe d’entraide et d’action.

But : sortir de l’isolement, partager expériences et informations, et faire en sorte que notre travail soit enfin reconnu de notre gouvernement.

Au programme : chaîne d’écoute, d’entraide et diverses actions pour nous faire connaître et, surtout, reconnaître. Ici au Québec, les aidants sont isolés, en manque de reconnaissance, d’argent et de soutien. En ne reconnaissant pas l’apport essentiel des aidants à la société, l’État manque à son devoir de soutenir les plus vulnérables de ses citoyens. Sans les aidants naturels, qu’en coûterait-il au gouvernement pour l’hébergement en institution ou en famille d’accueil de ces milliers de personnes malades, handicapées ou en perte d’autonomie ?

Sortez vos calculatrices… Prendre soin d’un conjoint, d’un parent ou d’un enfant malade et/ou handicapé tout en continuant à gérer sa vie personnelle ne manque pas d’épuiser nos réserves d’énergie et aussi, inévitablement, nos réserves financières.

Pour continuer à veiller sur une personne chère à son cœur et lui permettre de vivre sereinement à la maison, l’aidant réaménagera son temps de travail, travaillera plutôt à temps partiel ou quittera carrément son emploi, ne pouvant évidemment pas satisfaire aux exigences d’un emploi à temps plein tout en prenant soin de son proche. C’est mon cas. Je sais que plusieurs aidants vivent comme moi une situation financière critique due au fait qu’ils tiennent à prendre soin de leur proche eux-mêmes au lieu de «placer» la personne en institution ou en famille d’accueil.

Il est totalement inhumain et inacceptable de laisser les aidants dans des situations aussi difficiles, en manque d’argent et de soutien. Il est plus que temps que cela change. Seuls, isolés, nous n’avons aucun pouvoir, mais ensemble, nous pourrons parler haut et fort, afin que notre travail soit enfin reconnu ! Vous n’êtes pas du Québec ? Racontez-nous la situation des aidants dans votre coin de pays !» Ceux qui ont un compte Facebook peuvent aller directement sur ce groupe https://www.facebook.com/groups/61070158208/ .

Il y a aujourd’hui 647 membres.

Emilie

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