Aucune association d’aidants ne semble s’intéresser vraiment à la future loi ASV. La Loi ASV c’est la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement (en savoir plus sur la Loi ASV). Ou alors chapeau sur leur capacité à ne rien dire !
Les sénateurs influencent la loi l’adaptation de la société au vieillissement
Heureusement que les sénateurs, eux, avancent pour les aidants ! Ainsi, les sénateurs ont eux qui ont ajouté le congé de proche aidant, la définition de l’aidant dans le Code du travail.
Mais le plus important, ce sont eux qui maintiennent contre l’avis du gouvernement, le fléchage des crédits CNSA. Donc en particulier celui destiné au répit des aidants et à la prise en charge de l’aidé quand l’aidant est hospitalisé. C’est un risque réel (voir les risques d’épuisement de l’aidant)
Supprimer le fléchage des crédits dans la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, c’est retirer aux aidants la somme de 78 millions qui avait été annoncée à l’origine de la loi.Mixer les différents crédits comme le voudrait le gouvernement, c’est ouvrir la possibilité que les aidants n’aient pas cette somme mise à leur disposition.
Si chacun fait un minimum de calcul, il doit se rendre immédiatement compte que les 78 millions c’est très peu pour les aidants et leur répit.
Seulement 150 000 aidants qui pourraient en bénéficier ! C’est un chiffre très bas quand l’on considère les besoins. Il y aurait plus de 10 millions d’aidants en France. Bien sur les départements sont longs à mettre en application la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement. Cependant ce n’est pas une raison pour retirer aux aidants ce « nouveau droit à répit » qui est institué par cette loi loi sur l’adaptation de la société au vieillissement.
Alors oui, merci aux sénateurs de « veiller » aux aidants en particulier !
Article publié le 9 novembre 2015 et mis à jour le 2 octobre 2016.